mercredi 12 octobre 2011

Comment pimenter sa vie: journal d'une catastrophe ambulante

Bonjour je m'appelle Marjorie Anne et je suis une experte en catastrophe et gaffes de tout genre. En réalité, mon entourage m'apprend rien dans cette affirmation, toutefois après une soirée de discussions approfondies, je crois bon vous exposer mes constats. Constats ma foi assez optimistes. J'espère ne pas avoir l'air de quelconque illuminée voulant vous endoctriner à mes croyances... prenez ce que vous voulez.

Dans la vie, tout est une question de perception. OK, vous le saviez déjà, mais avez-vous déjà essayé de vous imaginez être capable de voir la vie dans les yeux de l'autre. Moi, je m'évertue à le faire aux frais d'efforts gigantesques...Plutôt que dramatiser et croire à la fin du monde éminente, je tente de remettre les choses en perspective et rationaliser. Quand tu es née avec le mélodrame inscrit dans mon code génétique, je vous jure que c'est pas facile! Fin des montagnes russes, début du tour de grande roue.

Exemples de catastrophes désamorcées (vécues... oui, oui!):

#1 BOUCHER LA TOILETTE DE MA NOUVELLE FLAMME qui ne possède pas de siphon lorsque ce dernier est parti tôt, sans laisser sa clé. En temps normal, pas besoin de clé, la porte se barre automatique... mais là... Courir à tous les coins de rues une maudite quincaillerie en panique pour finir par prendre un taxi aller-retour, sonner chez le voisin, inventer un mensonge pour entrer dans l'appart. Déboucher la bol et cacher l'objet nettoyé (il me semble?!) dans le fond d'un garde-robe. 

ANALYSE #1: Au lieu de paniquer et cacher l'affaire, appeler le gars et tout lui avouer? NON!  Laisser la toilette bouchée et ne plus jamais répondre à ses appels? PEUT-ÊTRE... Réitérer la même résolution du problème en riant de l'absurdité de la situation? OUI!

#2 M'EMBARRER DANS MA SALLE DE BAIN, EN PYJAMA LÉGER  quand j'habite au 3e étage avec vue sur la ruelle et tout plein de voisins profitant du soleil et guettant le moindre signe de vie pour potiner. Mon chum est parti travailler et revient à 18h... Il est 10h, j'ai faim. Catastrophe et colère s'empare de moi. Défoncer la porte par la force, gosser la serrure avec une tite-épingle à cheveux... Rien n'y fait. Je suis désespérée et dans ce temps-là, l'instinct de survie arrive en renfort et délaisse la dignité. Au grand mot les grands moyens: je dois passer par la micro-fenêtre. Je suis Gumby, je suis un pâté de plasticine. Après quelques minutes de jérémiades en position de grand écart, j'atterris dans mes poubelles et fait une folle de moi.

ANALYSE #2:  Vaut mieux faire une folle de soi que d'attendre le messie. La vie est tellement plus trépidante avec des mésaventures du genre. Donc, pas de catastrophe qu'il y a lieu.

#3 AU MOINS UNE FOIS PAR SEMAINE  je me blesse. Des fois parce que je suis lunatique, des fois parce que je suis téméraire. Dans les deux cas, blessure s'en suit. En fin de semaine dernière, j'ai passé quelques jours chez une amie ayant déménagé dans le bas du fleuve. En l'espace de 24 heures, j'ai meurtri ma main après avoir chuté dans de la gravelle en promenant son chien, j'ai tranché mon pouce en découpant une pièce de viande, j'ai traumatisé mon coccyx en descendant les escaliers sur les fesses. Le tout devant témoins qui m'ont été présenté la veille. Clairement, je me suis bâtie une image de gaffeuse invétérée.

ANALYSE # 3:  Cette situation est typiquement moi. Je ne me rappelle pas avoir passé plus d'un mois sans foncer dans un cadre de porte, m'embarrer dehors, trébucher dans les escaliers, me couper, me brûler, etc. Je m'y suis habituée. Comment je fais maintenant pour arrêter d'être dans la lune? Mettre un costume ouaté avec un casque protecteur dès ma sortie du lit? Rien faire sans supervision? NON! Devenir cascadeuse ou faire des pastiches de Charlie Chaplin? PEUT-ÊTRE... Essayer de vivre sur Terre plutôt de dans les airs? ASSURÉMENT. Je travaille là-dessus.

Finalement, j'aime que ma vie est une saveur catastrophique rigolote. C'est sucré et tellement divertissant de se sortir de situations rocambolesques. Au fond, mon subconscient assouvit mon désir de vivre comme dans les films.

Chers amis, vous souvenez-vous de d'autres de mes mésaventures?
Marjorie

2 commentaires:

Ariwistiti a dit…

Tes trop drôle mon amie <3

Anonyme a dit…

J'en veux encore!!!
jo qui t'aime avec tes bleus