lundi 14 novembre 2011

La littérature, l'amour et ses ravages

Ne vous inquiétez pas je ne sombrerai pas dans la mièvrerie, ni dans les contes fées «ils vécurent heureux jusqu'à la fin des temps et eurent beaucoup d'enfants». Non. Je regrette. Pour ceux qui sont déçus de l'apprendre et bien retournez mettre vos lunettes roses et fermez cette page!

14 novembre 21h: Bien évachée dans mon divan, cuillère dans une main, pot de glaçage dans l'autre. Ben quoi? Il en reste toujours et c'est péché de jeter ce fin mélange de beurre et de sucre aux vidanges... Oui j'avoue manger du beurre c'est pas très bon pour la santé (c'est l'infirmière qui le dit!). Donc, je fixe un peu distraitement ma télé et je suis prise d'une boule à l'estomac. Le crèmage au beurre vous vous dites? C'est ce que j'ai pensé au début, mais après avoir callé deux verres d'eau j'ai compris ce qui se passait. J'ai été frappé par la vérité: L'amour, la passion qui brûle existe. Oui monsieur! Là là tu te dis que je capote et que j'ai VRAIMENT mangé trop de sucre. Et bien non. C'est lucide mon affaire.

J'aime les livres. Les vieux racornis, ceux qui sentent le vieux sous-sol, les petits et les grands. Les nouveaux tout frais sortis des presses, sans tache, jaquette A1 et n'attendant que moi pour l'aimer tendrement pour une histoire d'une nuit ou  pour une relation plus sérieuse. Surtout je suis curieuse de savoir et je voudrais tous les connaître. J'ai une lubie aussi: j'aime imaginer être le subconscient de l'auteur, me faire croire que lui et moi sommes les meilleurs amis du monde. L'instant d'un roman.

Plus que tout, j'affectionne ces auteurs qui mettent leur coeur sur la table et n'hésitent pas un instant à tout dévoiler au grand jour. C'est beau non? Bon ok, là c'est un peu cucul mais c'est ça pareil, fek: Chut! J'ai pas terminé bon! Je sais que les histoires restent des histoires, que je n'aurai jamais de Boris Vian devant moi pour m'expliquer sa vision de l'amour qui refuse de grandir et s'éffrite à tout coup. C'est lui qui m'a donné la piqûre d'ailleurs. Ensuite ont suivi  Réjean Ducharme, Marguerite Duras, Siri Husvelt, Kundera, Tolstoï, Stéphane Bourguignon, etc. Bref, les sentiments tourmentés des amoureux font vivre la littérature, la littérature me fait vibrer et l'amour à besoin de moi (mettons)ainsi va la spirale! Mes livres, mes amours. Jamais ils ne m'ont déçus, toujours ils resteront près de moi. Ma bibliothèque est un coffre au trésor que je partage.

Bonne nuit,
Marjorie

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Définir "amour" ?

Anonyme a dit…

ouep!L'Amour avec un grand A.Celui qui rôde depuis la nuît des temps parmi les écrits, la poésie, l'Art (avec un grand A).Celui qui rend la vie plus belle.Qui rend le rêve en réalité.Cet Amour si fragile...Cet oeuvre éphémère...Cette beauté sensible.En espérent qu'il touche nos coeurs pour encore bien des siècles à venir et qu'il illumine allègrement nos vies.Complexe, tant de perception, mais toujours cette dépendance universelle.L'amour fait partie de nous.C'est cette magie que nous pouvons côtoyer sous différentes formes...